Du côté de ma Drôme

(Textes et photos G.V.)

"Niché autour d'un piton rocheux, Roussas porte les traces d'un passé qui remonte à l'antiquité. Il reste les ruines du donjon et le château. Un beau circuit botanique permet de découvrir les plantations de roses nouvelles et de plantes méditerranéennes. On trouve sur la colline une ancienne chapelle gothique." (Sources Drôme Provençale)

A Roussas, les panneaux explicatifs sont en bois, les plans dessinés et les notes rédigées à la main.

Roussas fait partie des nombreux villages perchés du sud de la Drôme

Ruelles en pierre s'y succèdent.

Bonjour!

En bas du village, en bordure de la route principale, se trouve l'église Saint-Germain, achevée en août 1868.

L'une des portes de l'enceinte entourant le château.

Et au fond tournent des éoliennes...

Parfois il y a aussi quelques dragons sur les toits...

1699...

Du château entouré de remparts, il y a une très belle vue sur le sanctuaire Saint-Joseph. Mais le château ne se visite pas car il s'agit d'un domaine privé. "Le donjon nord-est de Roussas fut probablement bâti par les Adhémar au XIIIe siècle. Cependant, une pierre sculptée, actuellement en remploi dans l'édifice, porte des armoiries surmontées du nom Rossa[t]s, lieu et famille attestés depuis le milieu du XIIe siècle jusqu'à la fin du XIVe. Attenant à la chapelle, ce donjon était beaucoup plus important que le donjon sud-ouest. Les vestiges de baies en plein cintre avec traces de coussièges montrent qu'il dut servir de château fort. Il fut englobé dans de nouvelles constructions au milieu du XVIIIe siècle. A cette époque, les propriétaires successifs, les Philibert et les Bertet, qui l'achètent en 1755, le prolongent d'une aile au nord-ouest et transforment l'ensemble en corps de logis ; ils l'ajourent de travées de portes et fenêtres, telle que la façade du château se présente aujourd'hui. Ordonnée à la Révolution, la démolition du château a pu être évitée. En 1920, le donjon primitif, plus haut d'un étage et couvert d'un toit à deux pentes, fut arasé. Il reçut une couverture en terrasse, restée telle quelle aujourd'hui." (Sources Châteaux de France)

"M. L'Abbé Poulain, curé de Roussas de 1835 à 1846, marqua son passage par la reconstruction presque totale de la vieille chapelle. Le nouvel édifice était bien rustique et bien pauvre. Les successeurs immédiats de M. Poulin s'en contentèrent et rien ne faisait prévoir l'ère glorieuse qui allait s'ouvrir dans le modeste village de Roussas pour le culte de Saint-Joseph. En 1872, M. l'Abbé Rodolphe Garnier fut nommé à la cure de Roussas. Très dévot à St Joseph, sa joie fut grande de savoir que dans sa paroisse, il y avait une chapelle dédiée à son Saint de prédilection ; dès son arrivée, il s'empressa de la visiter. Il fut déçu et triste de constater l'état misérable du petit sanctuaire. Une belle statue de St Joseph avait été placée au dessus de l'autel par un de ses prédécesseurs, M. l'Abbé Arsac. Elle était belle et sa beauté contrastait avec la pauvreté de la chapelle. Bouleversé, M. Garnier promit au pied même de l'autel "d'entreprendre la restauration du sanctuaire et de travailler à le rendre plus digne de la beauté et de la gloire de St Joseph." Cette résolution va être le point de départ d'une oeuvre magnifique et durable. (D'après les archives du sanctuaire. Sources Association des Amis du Sanctuaire Saint-Joseph de Roussas)

A proximité du sanctuaire et de la chapelle sont installées deux tables d'orientation, avec un panorama magnifique. Des tables en pierre permettent aussi de faire une pause nature au calme.